«The Blues Is Alive and Well», tel est le titre du dernier album du Bluesshouter et guitariste Buddy Guy. C'est juste, et Guy n’est lui-même certainement pas innocent dans cette affaire. Guitariste depuis soixante ans, il incarne aujourd'hui le blues de Chicago – cette musique brute et directe du sud de la Ville venteuse – comme personne. La chanteuse Beth Hart vient de L.A., et pourtant on ne peut pas parler chez elle de légèreté californienne; elle s’avère plutôt morose, sombre et obsédante. Sa musique raconte les expériences de la vie, les hauts et les bas, le paradis et l'enfer. Elle aussi chante le blues, celui du 21e siècle.

Beat Blaser

La soirée blues est une institution dans notre festival. En 2001, combinée avec une programmation gospel, elle a pris une tonalité bien particulière. Buddy Guy et les «Blind Boys of Alabama», ne sont qu'en apparence des mondes musicaux différents. Car le blues et le gospel ont été (et restent) dans le monde de l'Amérique noire les deux faces d'une même médaille: samedi soir et dimanche matin. Guy et les «Blind Boys» font partie des artistes qui sont parvenus à se renouveler malgré le rodage de décennies de tournées.

En special guest pour cette soirée, deux autres grands noms du blues : John Hammond et David Lindley.

Martin Schäfer

Avec le groupe de Junior Wells et Buddy Guy, nous avons eu l'occasion d’accueillir à Bâle une perle du blues qui fait d'ores et déjà partie des légendes du style. Ils avaient à l'époque tous deux déjà reçu plusieurs «Grammy Award» et aucun festival ne manquait de les inviter. Un des grands moments de leur carrière a sans conteste été l'invitation des Rolling Stones dans les années 70 à faire leurs premières partie lors d'une tournée mondiale.