Louis Armstrong était le roi du jazz et de la pop bien avant Michael Jackson. Il est temps que quelqu'un s'en souvienne. Et pas n'importe qui: Dr. John! Du haut des cieux de la pop, le roi ne peut rêver mieux. Le maître vaudou a tout pour jouer sa musique: la voix rauque, le jeu de scène, le groove juste et la street crédibilité d'un bluesman de la Nouvelle Orléans. Monty Alexander a grandi de l'autre côté du golfe, en Jamaïque. Et lui aussi plonge dans le monde musical de sa jeunesse: celui du calypso et, un peu plus récent, du reggae. Deux maîtres magnifient la musique du monde créole!

Beat Blaser

Les légendes que sont John Lee Hooker et B.B. King portent le blues à travers la planète depuis des décennies. Dr. John a lui aussi sorti le premier de ses vingt albums il y a plus de quarante ans. «Anutha Zone», sorti en 1998, a été encensé par la critique: une reconnaissance peu surprenante après les deux Grammies reçus pour deux de ses autres œuvres. Dès son entrée sur scène, le pianiste parvient à créer une tension et une ambiance mystérieusement exotique.

Cette nuit du blues était amorcée par Michael Hill, le représentant le plus radical du style Muddy Water blues d'après le Chicago Sun-Times.