Le «New Jazz» avait son fan club à Bâle. Et celui-ci avait l'habitude d'effectuer régulièrement des pèlerinage à la fin du mois d'août dans la ville lucernoise de Willisau, la Mecque du jazz de l'époque. En 1992, nous avons pour la première fois inversé la tendance et fait venir à Bâle le boss de Willisau, Niklaus Troxler. C'est lui qui a programmé «Wayne Horvitz‘ The President», un compositeur et pianiste surdoué. Avec son sextet, il parviennent à mélanger comme aucune autre formation des vagues de sons déferlantes avec des rythmes qui prennent aux tripes. Une performance poignante.