La vie serait triste si on ne devait pas toujours et encore la réinventer: Bryan Ferry, l'homme le plus élégant du monde, relook littéralement la pop depuis plus de 40 ans. Son dernier projet: un réarrangement des classiques de Roxy Music dans un style jazzy swing des années 20. Schiller se laisse quant à lui inspirer au gré de ses voyages à travers le monde: ses errances acoustiques entre chillout et dancefloor sont une invitation à le suivre, à expérimenter ses mondes sonores et se laisser gagner par un sentiment de béatitude.

Christian Hug

Avec le généreux soutien de l'association des «Amis de la BALOISE SESSION».

«Oh - can't you see, love is the drug for me» – Parmi les plus jeunes et ceux qui le sont restés, beaucoup se souviendront de cette phrase tirée du morceau «Love Is The Drug», du dandy mondain Bryan Ferry, crooner du groupe Roxy Music. Grâce à une force d'innovation artistique et une palette de sons intellectuels, expérimentaux, voire même kitsch, cette formation a participé à écrire l'histoire de la musique. Bryan Ferry, précurseur du Lifestyle toujours tiré à quatre épingles, spécialiste de morceaux aux ambiances érotiques, évocatrices, décadentes et grandiloquentes, est resté fidèle à ses thèmes favoris: l'amour, la solitude et la nostalgie. C'est ce qui lui a assuré la fidélité d'un fan club dans le monde entier.

En première partie, sur demande personnelle de Ferry, la chanteuse et pianiste canadienne Sarah Slean, connue jusqu'alors uniquement d'un petit cercle d'initiés, nous a fait découvrir la finesse des compositions de ses albums.

Lukas Müller